Le 27 mars, l’audition menée par Madame Lecocq portait sur l’application de la loi du 2 août 2021. Quand bien même, les questions restaient très formelles, nous avons pu défendre nos idées Nous avons pointé que la gouvernance actuelle ne permettait pas le déploiement d’actions de prévention, que la prévention de la désinsertion professionnelle reposait sur l’amélioration significative des conditions de travail, que dans ce cadre, les décisionnaires étaient les employeurs (les SPSTI étant conseillers), et nous en avons appelé au volontarisme des pouvoirs publics en matière de santé au travail, comme le préconise la Cour des comptes. Nous avons réclamé de véritables réflexions et actions sur l’attractivité de nos métiers. La question des IST a été soulevé. Nous avons évoqué les IPA, la formation que nous souhaitons universitaire et diplômante. Vous trouverez le questionnaire lié à cette audition en cliquant sur le lien ci-dessous
Le 7 mai, l’audition portait sur la semaine de 4 jours. Cette organisation semble attrayante mais il faut savoir que le patronat a fait savoir que dans ce cas, il n’y aurait pas de réduction du temps de travail. Notre position a été qu’il fallait apprécier chaque situation en fonction des activités et des métiers, veiller à ce que la santé au travail ne soit pas sacrifiée à des bénéfices secondaires attendus (risque d’intensification du travail, d’isolement, d’aggravation de la sédentarité quotidienne , avec des conséquences médicales et sociales).